Description
Les réserves de nuit consistent à éteindre volontairement l’éclairage public d’un parc, d’une rue ou d’une zone périurbaine, pour redonner leur place à la nuit, aux étoiles et à la biodiversité. Le projet ne se limite pas à une extinction ponctuelle : il devient une démarche participative et éducative. Les habitants choisissent collectivement les lieux et les périodes (soirées d’été, nuits d’automne, rendez-vous mensuels). Le dispositif est sécurisé (chemins balisés, accompagnement par des médiateurs ou bénévoles) et pensé comme une expérience culturelle et écologique : Ateliers d’astronomie : observation des étoiles avec des clubs locaux. Balades naturalistes nocturnes : écoute des chauves-souris, découverte des insectes de nuit. Contes et récits : interventions de conteurs ou d’artistes pour associer imaginaire et expérience sensorielle. Documentation citoyenne : photos, relevés sonores ou podcasts réalisés par les habitants eux-mêmes. Le projet peut aussi déboucher sur une réflexion de fond avec les habitants et les services techniques sur la sobriété énergétique (éclairages réduits, extinction partielle la nuit, lampadaires à intensité variable). Les “Dark Sky Reserves” reconnues par l’International Dark-Sky Association (IDA), notamment en Écosse et au Canada, qui valorisent les zones protégées de pollution lumineuse. En Espagne, certaines communes rurales organisent des “noches sin luz” pour sensibiliser à la pollution lumineuse et développer l’astro-tourisme. En France, la ville de Figeac expérimente des nuits d’extinction partielle avec médiation culturelle.
Les bénéfices
Coût quasi nul, sobriété énergétique, pédagogie sur la biodiversité nocturne, attractivité culturelle.